Outils pour utilisateurs

Outils du site


rp:nerghull20130227

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Prochaine révision
Révision précédente
rp:nerghull20130227 [2014/07/08 18:33] – créée Keleinrp:nerghull20130227 [2014/07/09 11:53] (Version actuelle) nerghull
Ligne 1: Ligne 1:
 +==== Niddon ====
 +
 Elle rentra en trombe dans l'immense loft, jeta son sac sur une banquette de Jackrabbit défoncée qui lui servait de fauteuil. Son commlink et son kit micro/écouteur dessinérent une élégante parabole avant de tomber sur le lit dont la couette était déja recouverte de balles, de chargeurs et de silencieux. Pas envie de le brancher, la flemme, puis il reste la moitié de la batterie, donc ça va. Elle caressa un moment l'idée de s'effondrer dans le fauteuil en meilleur état du loft, mais ce serait faire mal les choses. Elle déposa donc son katana avec déférence sur son socle et adressa une courte prière à ses ancétres. Elle n'était pas particuliérement religieuse, elle n'allait jamais au temple, mais son mentor avait su lui inculquer le respect des ancétres et de la mort que la voie du samuraï recquiert. Profitant de ne pas encore être totalement comateuse, à moitié sous l'effet de l'adrénaline, à moitié parceque ses reflexes cablés étaient encore actif (il lui était déja arrivé de se faire attaquer sur le chemin, et qu'aurait dit son mentor, de toute manière, si elle n'était pas préte en permanence ?), elle frappa de sa paume ganté la machine à soykafé. Seul moyen de la faire marcher, ce vieux trucs date d'avant le Crash. Peut être qu'elle pourrait lui demander de jeter un oeil ? Elle eu un petit rire, avant de se reprendre. La Voie est exigeante, être le sabre de son maître d'abord, sa vie personnelle passe ensuite. Une fois le gobelet rempli, elle se laissa enfin aller, déposa son holster sur le dos du fauteuil bas, désactiva ses reflexes cablés et s'effondra, tel un pantin aux fils coupés dans le profond coussin du fauteuil. Elle trempa ses lèvres dans l'amer breuvage, puis pensa enfin à calmer sa respiration. Elle rentra en trombe dans l'immense loft, jeta son sac sur une banquette de Jackrabbit défoncée qui lui servait de fauteuil. Son commlink et son kit micro/écouteur dessinérent une élégante parabole avant de tomber sur le lit dont la couette était déja recouverte de balles, de chargeurs et de silencieux. Pas envie de le brancher, la flemme, puis il reste la moitié de la batterie, donc ça va. Elle caressa un moment l'idée de s'effondrer dans le fauteuil en meilleur état du loft, mais ce serait faire mal les choses. Elle déposa donc son katana avec déférence sur son socle et adressa une courte prière à ses ancétres. Elle n'était pas particuliérement religieuse, elle n'allait jamais au temple, mais son mentor avait su lui inculquer le respect des ancétres et de la mort que la voie du samuraï recquiert. Profitant de ne pas encore être totalement comateuse, à moitié sous l'effet de l'adrénaline, à moitié parceque ses reflexes cablés étaient encore actif (il lui était déja arrivé de se faire attaquer sur le chemin, et qu'aurait dit son mentor, de toute manière, si elle n'était pas préte en permanence ?), elle frappa de sa paume ganté la machine à soykafé. Seul moyen de la faire marcher, ce vieux trucs date d'avant le Crash. Peut être qu'elle pourrait lui demander de jeter un oeil ? Elle eu un petit rire, avant de se reprendre. La Voie est exigeante, être le sabre de son maître d'abord, sa vie personnelle passe ensuite. Une fois le gobelet rempli, elle se laissa enfin aller, déposa son holster sur le dos du fauteuil bas, désactiva ses reflexes cablés et s'effondra, tel un pantin aux fils coupés dans le profond coussin du fauteuil. Elle trempa ses lèvres dans l'amer breuvage, puis pensa enfin à calmer sa respiration.
  
 Son regard parcouru son loft, sans dessus dessous depuis quelques jours. Certes il était vaste et il y avait de la place partout, des meubles de récup' ça et là, mais ça restait quand même un bordel massif. Sauf dans la zone où se trouvait le socle de son sabre, l'autel dédié à ses ancétres et le petit jardin zen en sable, qui était toujours d'une propreté et d'une sobriété impécable. Elle hésita à désactiver ses implants occulaires, afin de se reposer le plus paisiblement, mais ce serait un caprice, et une faiblesse. Le désordre ne la génait pas tant que ça en fait. Et puis, les lumières de la conurb', depuis son squatt à l'avant dernier, très excentré étaient splendides. Certains haïssait aux plus profond d'eux mêmes les hologrammes géants marqués du logos des Mégacorporation, mais elle était sereine. Elle savait que celles-ci n'importaient que peu. De toute façon, seule le sabre et le combat importaient, le reste était dispensable. Bon, peut être pas tout... elle avait des progrés à faire avant d'intégrer parfaitement les principes du Hagakure, mais elle aimait bien ses petites faiblesses. Certaines en particulier. Elle se mordilla la lèvre et tapota nerveusement sur une de ses jambes cybernétique. Combien de temps qu'elles la portaient ? Certes ce n'étaient pas les mêmes que durant son adolescence, celles-ci étaient le dernier cri de Shiawase, toute en fibre de carbone, silencieuse, et pouvant encaisser une pression terrible. Elle les aimait particulièrement, elles lui rappellaient ses efforts incessants pour toujours rester au sommet de son art, ce qui la prémunissait de la chute. Mais elle était nerveuse. Il y avait de quoi. Déja, le loft, il était impregné d'une émotion martiale, c'était son petit bunker à elle, sa forteresse. Elle aurait pu retourner dans son appart' coquet du centre ville, mais non seulement la vue de la ville de nuit, lorsequ'elle rentrait du travail étaient superbe d'ici, et surtout, avoir accés rapide à tout son matos était une bonne idée en ce moment. Son regard parcouru son loft, sans dessus dessous depuis quelques jours. Certes il était vaste et il y avait de la place partout, des meubles de récup' ça et là, mais ça restait quand même un bordel massif. Sauf dans la zone où se trouvait le socle de son sabre, l'autel dédié à ses ancétres et le petit jardin zen en sable, qui était toujours d'une propreté et d'une sobriété impécable. Elle hésita à désactiver ses implants occulaires, afin de se reposer le plus paisiblement, mais ce serait un caprice, et une faiblesse. Le désordre ne la génait pas tant que ça en fait. Et puis, les lumières de la conurb', depuis son squatt à l'avant dernier, très excentré étaient splendides. Certains haïssait aux plus profond d'eux mêmes les hologrammes géants marqués du logos des Mégacorporation, mais elle était sereine. Elle savait que celles-ci n'importaient que peu. De toute façon, seule le sabre et le combat importaient, le reste était dispensable. Bon, peut être pas tout... elle avait des progrés à faire avant d'intégrer parfaitement les principes du Hagakure, mais elle aimait bien ses petites faiblesses. Certaines en particulier. Elle se mordilla la lèvre et tapota nerveusement sur une de ses jambes cybernétique. Combien de temps qu'elles la portaient ? Certes ce n'étaient pas les mêmes que durant son adolescence, celles-ci étaient le dernier cri de Shiawase, toute en fibre de carbone, silencieuse, et pouvant encaisser une pression terrible. Elle les aimait particulièrement, elles lui rappellaient ses efforts incessants pour toujours rester au sommet de son art, ce qui la prémunissait de la chute. Mais elle était nerveuse. Il y avait de quoi. Déja, le loft, il était impregné d'une émotion martiale, c'était son petit bunker à elle, sa forteresse. Elle aurait pu retourner dans son appart' coquet du centre ville, mais non seulement la vue de la ville de nuit, lorsequ'elle rentrait du travail étaient superbe d'ici, et surtout, avoir accés rapide à tout son matos était une bonne idée en ce moment.
  
-Elle fit quelque mouvements d'étirements, triceps, deltoïde, presque sans y penser. Elle n'avait pas encore retiré son kimono renforcé. Celui-ci lui avait encore sauvé la vie, elle s'en tirerait juste avec quelques bleus. Elle enleva tout de même le haut de sa protection, elle se sentait plus à l'aise en debardeur. Le travail était de plus en plus dur ces temps-ci, comme en témoignaient les échymoses sur ses biceps finement taillés par le maniement du sabre. Elle aurait bien besoin d'une douche, mais le techos du coin ne pouvait piquer de l'eau sur la conduite principale qu'à partir de minuit, quand les systèmes de régulation faisaient la transition des quotas. Elle soupira.+Elle fit quelque mouvements d'étirements, triceps, deltoïde, presque sans y penser. Elle n'avait pas encore retiré son kimono renforcé. Celui-ci lui avait encore sauvé la vie, elle s'en tirerait juste avec quelques bleus. Elle enleva tout de même le haut de sa protection, elle se sentait plus à l'aise en debardeur. Le travail était de plus en plus dur ces temps-ci, comme en témoignaient les échymoses sur ses biceps finement taillés par le maniement du sabre. Elle aurait bien besoin d'une douche, mais le techos du coin ne pouvait piquer de l'eau sur la conduite principale qu'à partir de minuit, quand les systèmes de régulation faisaient la transition des quotas. Elle soupira.\\
 Ouais, ça faisait longtemps qu'elle avait pas eu à lutter comme ça. Elle sourit. Ça lui manquait. Elle fixa le sac qu'elle avait jeté sur son "fauteuil" en arrivant. Une récupération compliqué, les Triades se débattaient avec l'énergie du désespoir. Elle n'était plus aussi sur qu'au début des affrontements que ce soit une bonne chose. Certes, le Mi-Seng avait maintenant la mainmise totale sur le quartier asiatique, ce n'était qu'une question de temps avant que les chinois ne dégagent définitivement de la conurb'. Elle eu un petit rire en se rappelant l'entrvue de Yu-dono et de donna Carmilla, la femme était presque aussi fière et tétue qu'elle-même, mais au fond d'elle, elle le savait, elle appréciait le vieux yakuza au corps frèle. Malheureusement, c'était cette union pour détruire les Triades qui avaient provoqué le début des troubles. Les Turcs avaient profités de la distraction de la Camorra pour débarquer sa cam, ils avaient eu des pertes minimes, tout le monde étant débordé de boulot. Où est ce qu'ils avaient trouvé autant de pognon, pour graisser la patte de toutes les autorités portuaires, s'allier aux bikers en les armants, et mettre quelques gangs autrefois sous protection de la Camorra dans leur poche ? Avec ce qui s'était passé la veille, elle commençait à avoir un début de raison. Ouais, ça faisait longtemps qu'elle avait pas eu à lutter comme ça. Elle sourit. Ça lui manquait. Elle fixa le sac qu'elle avait jeté sur son "fauteuil" en arrivant. Une récupération compliqué, les Triades se débattaient avec l'énergie du désespoir. Elle n'était plus aussi sur qu'au début des affrontements que ce soit une bonne chose. Certes, le Mi-Seng avait maintenant la mainmise totale sur le quartier asiatique, ce n'était qu'une question de temps avant que les chinois ne dégagent définitivement de la conurb'. Elle eu un petit rire en se rappelant l'entrvue de Yu-dono et de donna Carmilla, la femme était presque aussi fière et tétue qu'elle-même, mais au fond d'elle, elle le savait, elle appréciait le vieux yakuza au corps frèle. Malheureusement, c'était cette union pour détruire les Triades qui avaient provoqué le début des troubles. Les Turcs avaient profités de la distraction de la Camorra pour débarquer sa cam, ils avaient eu des pertes minimes, tout le monde étant débordé de boulot. Où est ce qu'ils avaient trouvé autant de pognon, pour graisser la patte de toutes les autorités portuaires, s'allier aux bikers en les armants, et mettre quelques gangs autrefois sous protection de la Camorra dans leur poche ? Avec ce qui s'était passé la veille, elle commençait à avoir un début de raison.
  
rp/nerghull20130227.1404837228.txt.gz · Dernière modification : 2014/07/08 18:33 de Kelein